Vouloir mobiliser des représentations renouvelées, proches de nos cultures, de nos enjeux de vie, et au total de nos réalités, constitue aujourd’hui un enjeu de taille, dans notre société de l’image. Car ces représentations viendront corriger – et parfois démentir – les images globalisantes qui nous ont envahis et qui nous dominent aujourd’hui. L’émergence d’une citoyenneté exprimée et portée par l’image de proximité va représenter une évolution et un bouleversement, dans une société qui souffre d’un décalage croissant entre sa réalité profonde, et l’image dominante qu’elle produit d’elle- même: une société malade de ses représentations.
Notre travail de proximité nous a conduits, nous l’avons vu, à faire constamment la distinction entre discours citoyens issus du local et représentations globalisantes qui nous cernent. L’approche documentaire de proximité a la particularité d’introduire ce regard et cette écoute, qui considèrent la personne dans son cadre de vie, à travers son parcours, ses tensions, ses choix, ses accomplissements. Elle considère le citoyen comme un témoin et un acteur de son temps, dans ses relations à son environnement, nous portant à l’écoute de son histoire, tout en nous gardant des pièges qui guettent toute image incorporée dans le grand chaudron de la globalisation. De cette confrontation entre local et global, et du débat qui s’ensuivra, pourront émerger des image inédites, des représentations renouvelées, révélant des écarts significatifs, des prises de conscience, et au final la remise en cause de nombre de nos idées reçues.
Notre travail de proximité nous a conduits, nous l’avons vu, à faire constamment la distinction entre discours citoyens issus du local et représentations globalisantes qui nous cernent. L’approche documentaire de proximité a la particularité d’introduire ce regard et cette écoute, qui considèrent la personne dans son cadre de vie, à travers son parcours, ses tensions, ses choix, ses accomplissements. Elle considère le citoyen comme un témoin et un acteur de son temps, dans ses relations à son environnement, nous portant à l’écoute de son histoire, tout en nous gardant des pièges qui guettent toute image incorporée dans le grand chaudron de la globalisation. De cette confrontation entre local et global, et du débat qui s’ensuivra, pourront émerger des image inédites, des représentations renouvelées, révélant des écarts significatifs, des prises de conscience, et au final la remise en cause de nombre de nos idées reçues.
Tout au long de notre cheminement en région, développant nos investigations, communiquant notre désir de création d’un quartier à l’autre, nouantdes relations, d’un espace de société à un autre, nous n’avions souvent en amont qu’une vision très sommaire des réalités que nous allions croiser et éveiller. Soucieux de bousculer nos idées reçues, nous nous sommes tournés vers l’exploration de la proximité, avec dans l’idée que nos concitoyens pourraient révéler des réalités que nous avions pris l’habitude de déconsidérer ou d’occulter. Dégagés des contraintes de récit et de temporalité qui enserrent nos journaux et magazines de télévision, nous tenant à l’écart des discours réflexes couramment édictés par les médias généralisants, nous avons mis en jeu des dispositifs de production qui se sont montrés aptes à faire émerger des paroles et des images fortes : images citoyennes et documentaires, qui se sont révélées authentiques et vraies, tout en nous démontrant leur caractère à la fois universel et… durable. Cette démarche nous fera entrevoir au final une somme de remises en question de notre vision de la société, telle qu’elle nous est habituellement présentée.
(Extrait)
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